Bonsoir JML,
Donc, il ne s'agit pas d'un cerveau à deux vitesses, les deux sont complémentaires. Je pense que la complexité de notre cerveau est difficile à comprendre, c'est pour cette raison que l'on a du mal à expliquer son fonctionnement et ses aboutissants.
Néanmoins, ton point de vue est intéressant, dans ce sens qui voudrait qu'il fonctionne de manière quantique et proportionnelle et de façon équilibrée suivant nos actions, nos émotions ressenties.
Je pense que tu as creusé une idée probable d'un de ses fonctionnements, par association, nous avons compris comment le cerveau agit et quelles en sont les conséquences. Pour moi, ton point de vue est crédible, surtout que tu prends en compte la complexité, en soulignant le fonctionnement quantique et proportionnel et, le fonctionnement pragmatique, cartésien.
J'y rajouterais mon point de vue en espérant que j’aurais bien relaté et compris le tien : le fonctionnement par " mémoire " ou mémoire génétique " au sein de notre cerveau.
En effet, par le fait que l'intelligence augmente et accroit notre hyper-sensibilité, il nous reste le fonctionnement, primaire ( donc du premier cerveau cité ) qui a gardé son identité originelle mais se voit perturbé par notre évolution au fil des temps.
Le cerveau évolue et essaye de s’adapter au changement pour créer des équilibres et déséquilibres nouveaux.
C'est pour cette raison que tu places la sexualité dans les émotions, à mon avis, et tu n'as pas tort. mais lors de ces changements qui doivent être progressifs et proportionnels , malheureusement, l'homme veut aller trop vite et notre cerveau s'adapte comme il peut.
Le cerveau secondaire lié ne peut pas faire son travail de modélisation sur le plan cartésien car les " données " du cerveau primaire sont faussées par manque d'utilisation, ou par la complexité de l' évolution ne nos possibilités de remise en question, de la frustration, bref, de l'intelligence, comme tu le dis.
Et là, c'est celui qui gouverne les émotions qui est mis à mal car le changement est trop brusque par rapport à son état primaire, par mémoire identitaire, qui reste au fil du temps passé, bien ancré dans notre cerveau et nos gènes.
Je crois que tu as raison sur le plan du cerveau primaire qui est le plus perturbé et que nous ne savons plus ou pas utilisé. J'en donne une des mes raisons, mon point de vue, sans pour autant que ce soit une vérité absolue.
En conséquence, notre cerveau est capable d'évoluer, toujours, mais l'homme, avec ses soifs de pouvoirs, d'argent, de performances, de haine, d'amour etc ... qui augmentent de façon exponentielles sans contrôle ( ou une mauvaise remise en question ) ... ; contribue à contrer son fonctionnement primaire, d'où le cerveau primaire qui gère nos émotions est " malade ".
Notre cerveau secondaire, lui, ne suit pas et fonctionne de manière anarchique car les fondations, l'origine étatique de notre cerveau primaire sont bafouées.
Ce qui fait que l'on peut avoir une recrudescence des pathologies liées à ces phénomènes : les tueurs en série sont pourtant dotés pour la plupart, d'une intelligence qui dépasse souvent celle des communs des mortels. Comme quoi, l'intelligence ne fait pas tout. Le cerveau malade peut amener à ce genre de pathologie macabre.
Ou des pathologies graves, comme des personnes psychotiques, schizophréniques ou encore dépressives, mélancoliques etc ...
Ou encore, sans pathologie établie, l'homme se perd dans sa soif de performance, d'argent, de réussite et arrive à se faire un chemin dans notre société mais il met de coté sa vie familiale, sociale. Bien d'autres exemples sans pathologie apparente existent, je ne vais pas les citer tous, bien entendu.
Il existe ( heureusement ) des personnes pour qui, ce " mal être du cerveau " ne les affectera pas et auront une vie bien gérée selon leurs envies, leurs choix, leur émotions etc ... Ceci pour souligner que nous ne sommes pas tous malades, ce qui pourraient ressortir dans le fond de mon propos, et que je ne veux pas.
Par contre, notre société est malade, il faut savoir s'en prémunir par humour, ou par indifférence puisque cela ne nous apporte rien, ou se sentir préoccupé par ce problème et en parler. Conséquence du mauvais fonctionnement de cerveau ? Nul doute que que notre société malade y soit pour quelque chose, c'est certain mais pas que ...
C'est là qu'interviennent les choix, qui eux, sont surement liés au cerveau entier, mêlant le cerveau primaire et secondaire. Nous en avions déjà parlé mais que deviennent-ils par rapport au fonctionnement de notre cerveau ?
Comment faire les bons choix ( au début de ce post, on a en un peu évoqué la problématique vis à vis du peuple ) avec un fonctionnement anarchique de notre cerveau ?
De notre capacité à faire les bons choix malgré cela car le cerveau n'est pas mort, loin de là, il faudrait surement que l'homme agisse différemment dans sa vie, pour garder une bonne santé de son cerveau.
Tu n'es pas obligé d'y répondre JML, je laisse imaginer les personnes suite à la lecture. Mais si tu te sens, alors ne te prive pas, comme d'habitude. Je suis bien heureux aussi d'avoir compris ton propos, j'aurais très bien pu mal l'interpréter, pas par ta faute mais car le sujet n'est pas simple.
Ce qui ne nous arrêtera pas, heureusement.
A++
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